11 Frimaire – Jour de la Cire

Agenda républicain

Primidi 11 Frimaire

Jour de la Cire.

Primidi 11, Cire. Quoiqu’on ne puisse douter que cette substance vient des étamines des fleurs, il est cependant démontré qu’elle reçoit dans le corps de l’Abeille une élaboration particulière. On ne peut faire une cire flexible avec la poussière des anthères.

Quand les gâteaux ont bien été égoûtés et pressés, on les met dans l’eau pour laver la cire ; on la fait fondre et on la passe dans un linge pour en retirer tous les corps étrangers. On la fait tomber dans l’eau, elle surnage et se réduit en lames minces, on l’expose ainsi sur des toiles, à la rosée qui le blanchit ; cette opération de la fonte et du blanchiment de la cire se répète trois fois ; elle a acquis alors toute la blancheur dont elle est susceptible, on l’appelle cire-vierge.

La cire chauffée à un feu doux forme encore, en la laissant, un fluide huileux et transparent. Elle redevient solide par le refroidissement ; lorsqu’on la chauffe avec le contact de l’air, elle s’allume et se volatilise ; c’est l’effet que produit la mèche dans la bougie. La cire-vierge outre son usage pour éclairer, sert dans la parfumerie et la pharmacie pour la préparation des pommades, des onguens, de emplâtres et des cérats ; on en fait des torches et des bougies de toutes espèces.

La cire jaune est celle qui est employée telle qu’elle sort de la ruche ; on s’en sert pour cirer les appartemens, et pour des bougies grossières. On peut aussi colorer la blanche en broyant d’abord à l’huile, la couleur qu’on veut lui donner et en les fondant ensemble : c’est ainsi que se font les cires rouges, vertes, etc. , pour les sceaux. La cire de commissaire qu’on employe pour l’application des scellés est un mélange de cire, de vermillon broyé à l’huile et de poix grasse qui l’entretient toujours dans un état de mollesse. La cire mêlée au ducre-candi forme une pâte propre à prendre l’empreinte des pierres gravées. On modèle en cire, toutes sortes de statues et de figures. On en enduit des étoffes de toile ou de soie pour les rendre imperméables à la pluie, mais il y faut toujours mêler de l’huile pour que cet enduit ne soit pas cassant.

On connoît une espèce de Myrica. Le Myrica Cerifère dont les baies fournissent une substance analogue à la cire, ce qui lui a fait donner le nom d’arbre à cire.

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